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Cohiba

Cigars

Culture Culture cubaine

Savant mélange d'un héritage espagnol, aborigène et d'influences africaines, la culture cubaine est incroyablement riche, singulière et haute en couleurs.

Régions Régions cubaines

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Cohiba

L’histoire du cigare Cohiba est intimement liée à celle du leader « maximo » Fidel Castro.

La légende raconte que Castro, attiré par l’arôme puissant du cigare fumé par son garde du corps, Chico, lui en demanda la provenance. Quand ce dernier lui explique que c’est son ami Eduardo de Rivera qui travaille à la fabrique Colona de La Havane, qui les lui prépare, l’esprit « commandotore » du chef de la révolution se met en marche. Il prend toutes les mesures nécessaires pour engager Rivera et les meilleurs de ses collègues torcedores pour sa production personnelle. Dès 1966, il les installe dans une grande demeure précédemment reléguée aux réceptions diplomatiques, El Laguito, avec le matériel adéquat pour qu’ils fabriquent ces fameux cigares dont il ne se défait plus et qu’il distribue à ses visiteurs internationaux et ses généraux, fier d’en faire des exceptions au pays où tous les cigares affichent une qualité excellente. Une manufacture qui se distingua encore par la suite en étant la première avec une équipe de cigarières, qui avaient la particularité de rouler les feuilles sur leurs cuisses pour les attendrir. Une technique parfois conservée aujourd’hui pour attirer les touristes, mais qui ne constitue pas l’essentiel du travail de torcedores ! La première bague Cohiba est signée en 1969, gage de qualité et d’appartenance à une élite.

Ce que l’histoire oublie souvent de raconter, c’est le fait que Castro craignant empoisonnement et assassinat, mettait une confiance et une attention particulière à Rivera et ses hommes, pour qu’ils lui préparent spécialement ses cigares de la manière la plus sécuritaire qu’il soit, n’hésitant pas à les faire usiner dans des édifices perdus, ou carrément chez eux quand le rendement devait s’accélérer.

Ce n’est qu’à partir de 1982 que Castro décida de transformer sa consommation personnelle en véritable usine, exportant un produit de luxe, un comble par rapport à sa pensée politique, mais qui permit à Cuba de se positionner dans l’excellence et de gagner des parts de marché dans ce secteur qui insufflèrent un sursaut à l’économie cubaine. La gamme de l’époque est composée de 3 modules : le Panatela, le Corona Especial, et le Lancero. Très vite, devant l’engouement général et les commandes qui affluent, suivent le Robusto, l’Exquisito, et l’Esplandido.

À partir de 1992, d’autres gammes viennent s’ajouter à la classique. Depuis lors, d’éditions limitées en produits phares, la marque Cohiba a toujours su conserver son savoir-faire ancestral et défendre son appellation. Les producteurs de tabac américain ont essayé en vain de s’approprier ce nom rendu célèbre dans le but de déstabiliser encore plus la terre cubaine, de la discréditer auprès des amateurs, en se positionnant sur le marché avec des tabacs supposés équivalents. De graves batailles juridiques se sont déroulées dans le passé autorisant tout de même l’appellation Cohiba sur un cigare dont les feuilles sont cultivées en République dominicaine, pour le compte des USA.

Jamais déstabilisé, le Cohiba de Castro reste le cigare phare de la société nationale Habanos SA, qui gère la production locale, assurant et conservant sa renommée à travers le monde.

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