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Au nombre de quinze, les régions cubaines offrent chacune leurs paysages, leurs attraits, leurs richesses. Toutes différentes, toutes magnifiques.

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Le cigare cubain n'est pas qu'un cliché, c'est un savoir-faire ancestral, un art tant dans sa confection que dans sa dégustation. C'est un univers à lui seul.

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Révolution

La révolution cubaine fait référence au renversement du pouvoir du dictateur Batista par Fidel Castro et ses guérilleros en 1959.

Mais cette destitution trouve ses origines bien des années auparavant. Mis en place et contrôlé par l’impérialisme américain, Fulgencio Batista prend les rênes du pays en 1952, instaurant un régime totalitaire où partis politiques, opposition et libéralisme sont proscrits. Ségrégation, exploitation des paysans, répressions sanguinaires, les méthodes employées pour soumettre le peuple font germer dans les esprits un rêve d’indépendance et de révolte, alimenté par le constat d’une corruption phénoménale et des privilèges de l’élite gouvernementale.

Le 26 juillet 1953, une bande de révolutionnaires, menés par Castro, attaque la caserne de Moncada, à Santiago de Cuba. L’assaut est un échec. Mais la guérilla en ressort renforcée. Castro et les survivants, capturés, sont, sous la pression du peuple qui souhaite leur libération, envoyés en exil au Mexique. Une fois là-bas, la lutte s’organise. De nouveaux combattants viennent grandir les rangs, dont Ernesto Che Guevara, Argentin idéaliste, prêt à tout pour soulager les peuples opprimés.

Le 2 décembre 1956, la junte armée débarque sur les plages de « Las Coloradas » et lance l’offensive. Un échec cuisant. L'opération devait en fait avoir lieu deux jours plus tôt en plein soulèvement populaire censé détourner l’attention des troupes de Batista. Pourchassés, tués et parsemés, les guérilléros sont mis en situation de déroute et seulement une douzaine d’entre eux arrivent à fuir, prenant leurs quartiers dans les montagnes de la Sierra Maestra difficilement accessibles.

La résistance durera 25 mois, entre actions militaires, commandos, massacres et attaques de part et d’autre, armement des paysans, adhésion de la population... pendant ce temps, Castro fait parler de lui ; il s’adresse au monde entier dans une interview au New York Times, gagnant peu à peu, avec son complice Guevara, l’intérêt de la communauté internationale pour la guérilla et ses motivations. Dans les montagnes, les groupuscules s’organisent, dirigés par des hommes au service de Castro, son frère, Raul, puis Juan Almeida, Camilo Cienfuegos. Les villes et les mines tombent les unes après les autres.

En décembre 1958 les États-Unis lâchent Batista, signant sa débâcle et celle de son armée. Il s’enfuit de l’île, et le 1er janvier 1959, Fidel Castro pénètre triomphalement à Santiago de Cuba, immortalisant la date comme celle du sacre de la Révolution. Libérant le peuple de la dictature, les hommes de Castro occupent les plus hauts postes du gouvernement des forces révolutionnaires. L’épuration débute, tribunaux populaires, évictions des opposants et des officiels du régime de Batista, peine capitale pour certains d’entre eux, mesures anti-corruption, tandis que l’appartenance aux idées communistes est de plus en plus revendiquée par Castro.

Une période trouble qui a libéré le peuple, sans le préserver complètement puisque les accointances politiques des révolutionnaires avec le bloc communiste entraîneront l’embargo total de la part des États-Unis, plongeant le pays dans un marasme économique. Une « libertad » au goût amer…

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